A general view of the Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) in Guba, Ethiopia, on February 20, 2022. Ethiopia began generating electricity from its mega-dam on the Blue Nile on Sunday, a milestone in the controversial multi-billion dollar project. (Photo by Amanuel SILESHI / AFP)

Avec l’entrée en service de deux nouvelles turbines, le grand barrage de la Renaissance peut désormais générer 1 550 MW d’électricité sur les 5 000 MW prévus à terme.

AFP

L’Ethiopie a annoncé avoir mis en service deux nouvelles turbines du grand barrage de la Renaissance (GERD), permettant de doubler la production d’électricité de ce mégabarrage sur le Nil, source de tensions avec ses voisins, notamment l’Egypte. « La construction en béton du barrage est désormais terminée, a annoncé l’organisme gérant le GERD, mardi 27 août, sur le réseau social X. L’avancement global du GERD est désormais passé de la phase de construction à la phase d’exploitation. »

« Les deux turbines générant 400 MW chacune ont maintenant commencé à fonctionner, s’ajoutant aux deux turbines déjà fonctionnelles générant 375 MW chacune, totalisant une production de 1 550 MW », détaille-t-il, soulignant que « les déversoirs libèrent 2 800 mètres cubes par seconde d’eau supplémentaires vers les pays en aval ». Les deux premières turbines, sur un total de treize prévues, avaient été mises en service en février et en août 2022.

Lancé en 2011 pour un montant de 4 milliards de dollars (environ 3,6 milliards d’euros), le GERD est présenté comme le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique (1,8 kilomètre de large, 145 mètres de haut). Il doit permettre de produire à terme 5 000 MW, soit le double de la production actuelle de l’Ethiopie, avec une capacité totale de retenue de 74 milliards de mètres cubes.

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