Ton amorphisme politique rend bien compte du début de la fin. Tu fus une vaillante amazone apériste, tenace et forte. Mais le baobab s’effondre ! Tu n’as plus de combativité. Tu ne te singularises que brièvement, par des quolibets lapidaires sur les grands sujets qui impliquent un nouveau régime déclinant.
Mimii Touré, quelle honte de déclarer que c’est le président Macky Sall qui tire les ficelles : c’est de la félonie et du mensonge. Vous, comme nous, nous sommes tous responsables et comptables de la gestion du président Macky Sall. Vos diabolisations ne passeront plus.
Hier, tu étais contre Ousmane Sonko et compagnie, aujourd’hui, tu les défends, c’est dire que tu ne crois en rien. Vous avez une haine viscérale envers le président Macky Sall, parce que tu ne digères toujours pas ta non élection à la présidence de l’Assemblée nationale.
Mimi, dommage que tu n’es plus cette femme politique énergique. Tu as rejoint la Diomayerie et tu n’en gagnes point en popularité. Tu as tout perdu et ta résurgence politique n’est pas pour demain.
Ta base s’est débilitée. La masse de militants qui te suivait, ne voit plus en toi des indices qui portent de l’avant. En politique, tu as un passé sans avenir. L’usure du temps a érodé ton élan.
Tu t’es claquemurée dans la « Diomayerie » et reste amorphe face aux problèmes des sénégalais, qui ont pour noms: chômage, cherté de la vie, emprisonnements, perspectives sombres pour l’économie…
Tu as sommeil et dors si éperdument, que ton réveil ne secouera pas. Dans tes différentes trajectoires politiques, tu t’es toujours reniée. Mais une retrouvaille dans la Diomayerie ne te donne pas une virginité politique. L’élégance des ganses ne font pas toujours d’une femme, un alcyon.
Les Sénégalais ne sont plus dupes et les élections législatives du 17 novembre nous départageront. Vous n’éprouvez aucune compassion ou pitié pour les Sénégalais. Vous donner la majorité à l’Assemblée nationale, revient à d’enterrer vivants les Sénégalais.
Mouhamadou Lamine Massaly,
Président du Parti Union pour une Nouvelle République (UNR)